Archives de Catégorie: Monnaie Libre

Monnaie Libre sur le premier livre néochartaliste francophone

Je vous fait part d’une autre émission de radio libre Monnaie Libre, la n° 43 sur mon livre : Devises, l’irrésistible émergence de la monnaie. Deux heures de débat (avec pauses musicales) permettant de présenter ou d’approfondir ce qu’est le néochartalisme, ce qu’il permet (en particulier la fin de l’austérité), le tout par l’aguillonnant questionnement de Stéphane. Avis aux amateurs.

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Une équation, un prisme de lecture

Pour la sixième fois, Stéphane fait avec moi son émission Monnaie Libre (n° 34), concernant cette fois l’équation monétariste MV=PT, centrale dans la pensée monétariste encore dominante, ainsi que son histoire et des équations alternatives montrant d’autres points de vue, d’autres approches du réel, leurs degrés respectifs de pertinence et les raisons présidant à leurs choix. À écouter directement sur le site de Stéphane.

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Monnaie Libre — Un bug dans le tableur ?

L’émission n° 31 de Monnaie Libre a tiré la pelote depuis le fil de la rétractation générale des journalistes quant à leur soutien pour l’étude pro-austérité de Reinhart et Rogoff, jusqu’à la partialité des médias et les voies pour un changement concret des politiques publics. Bonne écoute.

Le billet cité dans l’émission de ce blog démolissant l’étude de Reinhart et Rogoff.

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Monnaie, État et légitimité

Discussion organisée par Stéphane pour le n°29 de Monnaie Libre, au sujet de l’État, de sa légitimité et de la monnaie. Je dialogue sous l’arbitrage de Stéphane avec Gérard, « libéral de gauche ». Cela m’a rappelé le temps où j’étais sceptique, bluffé par Bastiat, et croyant voir la Terre Promise dans le libéralisme. Je me disais qu’il suffit que j’étudie bien cette pensée pour savoir enfin où j’en suis. En l’approfondissant toujours plus j’ai réalisé à quel point… le libéralisme est à la racine du mal. Il est possible de l’entendre en filigrane dans l’émission. Avis aux amateurs.

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Nouvelle émission avec Monnaie Libre

Merci à Stéphane de m’avoir invité pour la troisième fois.



Bernard Bernanke annonce la poursuite de l’assouplissement quantitatif pour la troisième fois, jusqu’en 2015
.

Malgré une très forte augmentation de la base monétaire (pièces, billets et réserves, en rouge), le crédit n’a pas bougé (M3, vert), poursuivant leur hausse anémique, ni les prêts émis par les banques (bleu) qui ont continué à baisser jusqu’en 2005, où ils crurent très lentement.

Le rapport de la BRI et une traduction d’extraits clés.

Une analyse approfondie du cas japonais, dont voici le principal graphique :

Graphique représentant les décennies perdues et leurs diverses composantes clés dont Wray fait régulièrement mention dans cette traduction.

Collecte record (proche de 2008) pour le livret A.

Collecte à nouveau positive pour l’assurance-vie.



Le dernier pseudo sauvetage de l’euro par la BCE analysé
.


Trafic d’enfants voleurs au sein de la communauté rom.

Christophe Guilluy, Fractures françaises.

Le Déni des cultures, d’Hugues Lagrange

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Le tabou de la création monétaire, sur Monnaie Libre

Merci beaucoup à Stéphane de m’avoir invité à son très bon podcast.

Voici les sources promises :


L’eurosystème est le seul émetteur des billets de banques et des réserves de la zone euro. C’est-à-dire qu’il a le monopole d’émission de la base monétaire, qui consiste en [pièces et billets, et réserves].
En vertu de son monopole, la banque centrale est capable de gérer la situation de la liquidité sur le marché monétaire et d’influencer les taux d’intérêt du marché monétaire.

Source


Le point le plus crucial du système est le fait que la Reserve Bank of New Zealand ne met aucune limite au montant d’argent qu’elle emprunte ou prête aux taux se référant à l’OCR

L’OCR est principal taux directeur de la banque centrale néo-zélandaise ; source.


Pays dont les institutions sont souveraines et dont j’ai fait le graphique illustrant le suivisme des taux de la dette publique par rapport aux taux directeurs : le Japon (article recommandé), le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Afrique du Sud et le Brésil. (d’autres suivront)


DUFFY: … Quand vous achetez des actifs, d’où vient l’argent ?
BERNANKE : Nous créons des réserves dans le système bancaire qui sont simplement tenues par la Fed. Cela ne sort pas au grand public.
DUFFY : Sont-elles des dollars taxés, qui achètent ces actifs ?
BERNANKE : Elles ne le sont pas.
DUFFY : Êtes-vous tout simplement en train d’imprimer de l’argent ?
BERNANKE : Nous n’imprimons pas d’argent. Nous créons des réserves dans le système bancaire.

Minutes des auditions. Via le blog de William Mitchell


L’irremboursable dette publique américaine.


La Fed préfère ne pas trop jouer la comédie du crédit.


Paul Samuelson :

Je pense qu’il y a un élément de vérité dans l’opinion que la superstition assurant que le budget doit être équilibré en permanence, une fois éventée, enlève une des sécurités que toute société doit avoir contre les dépenses hors contrôle. Il doit y avoir une discipline dans l’allocation des ressources ou vous aurez un chaos anarchique et inefficace. Et une des fonctions d’une religion ancienne manière était d’effrayer les gens avec ce qui pourrait être vus comme des mythes afin de se comporter de la manière qu’une civilisation à long terme requiert. Nous avons ôté la croyance en l’intrinsèque nécessité d’équilibrer le budget — si ce n’est chaque année, à brève échéance. Si le Premier ministre Gladstone revenait à la vie il dirait « Oh, oh, oh, qu’avez-vous fait ? », et James Buchanan argumentait de même.
Je dois dire que je vois de la vérité dans ces propos, nulle part plus qu’au sujet de l’économie reaganienne. Ce que nous avons à présent est un cas, non de plans gauchisants sauvages financés par un résidu de cette nouvelle liberté licencieuse, mais plutôt par des dépenses militaires, des réductions de taxes ; de sorte qu’à mes yeux les États-Unis ont vendu la maison aux Japonais, à l’Océan Pacifique, à certains pays continentaux excédentaires.
Mon espoir a toujours été de remplacer des disciplines irrationnelles par des disciplines rationnelles, qu’on devrait comprendre pourquoi Buchanan pense que le fait que ces résultats soient advenus soit démoniaque, et de construire dans notre population éduquée à l’université […] une compréhension d’où germe le mal d’un déficit structurel reaganien, et pourquoi le mal d’un déficit structurel — j’utilise le langage d’avant — diffère de la vertu d’un déficit cyclique du type prescrit par les experts économiques de Kennedy-Camelot.
Il n’y a rien d’incohérent à être en faveur d’un déficit alors et opposé à lui maintenant. Si Herbert Hoover m’avais demandé comme étudiant un conseil, je lui aurai dit qu’il ne devrait pas essayer de relever les taxes au milieu d’un effondrement et d’une dépression. Il devrait délibérément fabriquer un déficit thérapeutique. Mais je dirai exactement l’inverse à Ronald Reagan. Voilà la différence. Maintenant j’en viens à croire que, si je puis paraphraser, apprenez la vérité et la vérité aidera à vous rendre libre et peut-être même efficient.

Samuelson Paul in Blaug Mark, John Maynard Keynes : Life, Ideas, Legacy, St. Martin’s Press, New York, 1990, 95 p., p. 63– 64


Bernard Lietear sur ce tabou affronté par les néochartalistes et ce qu’en disent Paul Krugman et Jonh Kenneth Galbraith :

En vérité ils montrent qu’il est possible d’avoir un système monétaire assurant le plein emploi ET la stabilité des prix, mais à condition de franchir le Rubicon de l’émission monétaire par le gouvernement. [sifflotements, puis chantant :] Tabou, tabou ! Personne n’en parle. Mmmh ?! Ces types habitent à l’Université du Missouri à Kansas City, ce qui est équivalent dans le système soviétique à la Sibérie. Vous envoyez les gens là-bas et vous n’entendez plus jamais parler d’eux.
[…]
surtout, on entretien un grand flou artistique autour de la monnaie. L’économiste John Kenneth Galbraith disait : « Le domaine de la monnaie est, en économie, celui dans lequel la complexité est utilisée pour cacher la réalité plutôt que pour l’expliquer. » Les lobbies sont ultra-sophistiqués sur le plan sémantique, vous sortent un vocabulaire au sens biaisé et des équations à tomber raide mort. Tout ça n’est pas innocent.
[…]
Lors d’un congrès à Séoul, Paul Krugman, qui sort comme moi du MIT, me confiait : « Il y a un conseil de nos professeurs du MIT que j’ai toujours religieusement suivi : « Ne touchez jamais au système monétaire »


Michal Kalecki expliquant pourquoi les libéraux imposeraient le tabou monétaire actuel.


Milton Friedman expliquant comment et pourquoi faire sauter le tabou, mais se ravisant in extremis par pulsion libérale anti-État.


L’explication néochartaliste (et pourtant très standard) de la stabilité des prix, ainsi que celle de l’inefficacité des assouplissement quantitatifs à causer de l’inflation généralisée, quoiqu’elles peuvent faciliter des bulles spéculatives.


L’Employeur en Dernier Ressort.


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En podcast sur Monnaie Libre

Galuel a réalisé un entretien avec moi pour son émission Monnaie Libre afin de présenter le néochartalisme. Je le remercie vivement et j’espère que vous apprécierez l’émission.

Monnaie Libre n° 5, Galuel s’entretient avec Jean-Baptiste B à la découverte du néochartalisme (format audio Ogg)

PS : J’ai rajouté la licence de diffusion de ce site dans l’onglet À propos

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